es deux sèvres au XIX siècle adolphe joanne
Les Deux-Sèvres sont un département français de la région Poitou-Charentes.
Il doit son nom à la Sèvre nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l'Atlantique à l'anse de l'Aiguillon.
Les habitants des Deux-Sèvres sont les "Deux-Sévriens".
L'Insee et la Poste lui attribuent le code 79.
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la province du Poitou, de quelques communes de l'Angoumois (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec), de quelques communes de l'Anjou : Bouillé-Loretz (dépendante de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes[1] (anciennes paroisses des Mauges angevines) et de communes des marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay et Bouillé-Saint-Paul.
Sous l'ancien régime, quelques paroisses relevaient à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.
En 1973, les habitants du Puy-Saint-Bonnet décident de quitter les Deux-Sèvres et de rejoindre le département du Maine-et-Loire afin d'associer leur commune à la communauté urbaine de Cholet.
L'industrie trouve au XIXème et XXème siècle à se développer dans le département (traitement des peaux et laines, chamoiserie et ganterie niortaises, production de chaux, de matériel agricole, produits laitiers, farines de minoteries industrielles et alcool de betterave, allumettes, lubrifiants, colles ou pâtes alimentaires, et au XXème siècle contreplaqué / filière bois / Bois exotiques (Groupe Rougier, premier employeur industriel du département) et secteur automobile (avec encore active la Société Heuliez à Cerizay, et de la chimie industrielle, avec 3 grandes usines chimiques, dont le site Rhodia de Melle et de Saint-Léger-de-la-Martinière (rachetée en 1972 par le groupe Rhône-Poulenc, avec ses 750 employés, devenue la seconde entreprise du département...)[2] [3]. Rien que pour les sites de fabrication construits avant 1950 « dont subsistent des vestiges et dont la production a été diffusée au-delà des limites du canton où ils sont implantés » ; http://www.poitou-charentes.culture.gouv.fr/sri/pi79/ Information du Service régional de l'inventaire de Poitou-Charentes, septembre 2005, consultée 2010/09/05[4], ce sont 288 usines encore actifs ou non, qui figurent dans le patrimoine industriel régional, abritant quelques architectures et machines remarquables, mais aussi parfois de lourdes séquelles de pollution. En moyenne, 31 entreprises ont été créées tous les 10 ans dans le département, « avec une pointe à 53 entre 1890 et 1899, et une chute à 7 pour la période de 1940 à 1950, mais pour quatre décennies, le nombre de création correspond exactement à cette moyenne » [5
UNE PROMENADE NOSTALGIQUE DANS LE PASSE DU DEPARTEMENT
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